Les discussions sur les politiques urbaines et les dynamiques migratoires ont tendance à se concentrer sur les chiffres, les lois et les statistiques, sans tenir compte des personnes touchées par ces problèmes. Le narration est une excellente méthodologie pour aider les responsables politiques et les praticien·ne·s à placer les histoires individuelles au centre de leurs réflexions.
Cet exercice, conçu spécialement pour un événement d’Apprentissage entre pairs autour de la gouvernance de la migration urbaine, a permis aux participant·e·s de reconnecter avec les histoires de migration qu’ils ont vues, entendues ou vécues eux-mêmes, et, à travers elles, de réfléchir à la manière dont les individus exercent leur droit à la ville lorsqu’ils interagissent avec les gouvernements locaux, la société civile organisée et d’autres acteurs de la ville.
Chaque groupe a été invité à créer l’histoire d’un individu en suivant un ensemble de caractéristiques assignées concernant son âge, son sexe, sa structure familiale, son niveau d’éducation, le moment de son arrivée et sa vulnérabilité. Les histoires devaient illustrer un possible résultat d’une meilleure articulation entre les gouvernements locaux et la société civile, préalablement discuté et convenu au sein de chaque groupe. À mesure que chaque groupe partageait l’histoire de son personnage avec les autres participant·e·s, les entités, institutions, organisations et espaces urbains qu’ils/elles percevaient comme les plus pertinents étaient représentés sur une grande feuille de papier. L’illustration résultante, ainsi que les éléments clés de chaque personnage, ont clairement montré comment la coordination entre les différents acteurs qui soutiennent et interagissent avec les migrant·e·s peut faciliter leur inclusion, leur accès aux services de base et leur droit à la ville.
Pour en savoir plus sur l’événement d’Apprentissage entre pairs au cours duquel cet exercice a été réalisé, lisez notre Peer Learning Note.